Le dimanche 10 avril à 14h30, pour célébrer l'arrivée des fleurs de cerisiers, Marianne Cantacuzène (Paroles buissonnières), Raymond Godefroy et Cyril Poulet (au violoncelle) offrent des haïkaï dans les Jardins de Valloires (Somme).
harusame ya
monogatari yuku
mino to kasa
Ondée printanière –
Devisent en s’éloignant
Manteau de paille et parapluie
Yosa Buson (1716-1783), Haiku, Orphée/La Différence, 1990, pp. 30-31. Traduction de Joan Titus-Carmel.
Renseignements et réservation aux Jardins de Valloires
80120 Argoules
Tél. : 33 (0)3 22 23 53 55
Télécopie : 33 (0)3 22 23 91 32
Email : [email protected]
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Paroles buissonnières
Les chemins de la lecture
www.paroles-buissonnieres.com
Tél. : 06 15 09 90 58
« Haïku : forme poétique japonaise composée de trois vers de cinq, sept et cinq syllabes. Il est issu d'une forme poétique ancienne (VIIIe siècle), élégante et raffinée — le renga (« poème lié ») —, pratiquée par les lettrés et qui consistait à compléter, dans une sorte de joute poétique, un verset initial (hokku) de cinq-sept-cinq syllabes, par un second verset. Du XVIIe au XVIIIe siècle, le renga devint, par l'introduction de traits d'esprit et d'un vocabulaire trivial, un genre drolatique — haïkaï no renga « poème divertissant » —, dont la vogue s'étendit à l'ensemble des couches de la société. Parallèlement à cette popularisation, il perdit aussi toute sa valeur poétique. Seul le premier verset (haïkaï no hokku), généralement de meilleure tenue, fut conservé. Haïku est l'abréviation de haïkaï no hokku. »
Source : Microsoft ® Encarta ® 2005. Tous droits réservés
Voir aussi : - le site des Jardins de Valloires ; - Histoire du haïku par Ryu Yotsuya (Tokyo); - (sur Terres de femmes) JFA/Haïku ; - (sur Terres de femmes) Patrizia Gattaceca, invitée d'Una Volta à Bastia. |
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C'est une giboulée de mars, j'imagine... Au Japon aussi.
Rédigé par : JC-Milan | 09 avril 2005 à 21:36
Superbe après-midi dans les jardins de Valloires. Sous les cerisiers en fleurs, les érables « peau de serpent », « les arbres à papillons » et mille et une autres merveilles de la nature. Importées d’Orient. Chine, Japon, Corée. Lecture itinérante sous le soleil au milieu d’un foisonnement de fleurs. Il pleuvait des haïkaï de douceur. Lus par Marianne et par Raymond, tout de blanc vêtus. Comme Cyril, le très jeune et très talentueux violoncelliste qui tirait de ses cordes des vibrations subtiles. Une invitation à la méditation. Au recueillement. Attentif au souffle silencieux de la terre. Une après-midi de poésie, toute d’harmonie et de sérénité.
« Dans le reflet blanc des azalées/une carpe/elle sort son nez, Rouge ! »
« Sous l’auvent, je m’arrête/je sors, je reviens/c’est une averse de printemps »
« Milieu de printemps/dans ma musique/c’est toujours la nuit »
Rédigé par : Angèle Paoli | 11 avril 2005 à 19:04
Un blog et un haïku que je lis avec bonheur ! un peu de répit pour démarrer la semaine en faisant une jolie découverte ! merci à vous !
Rédigé par : jean-philippe | 15 novembre 2010 à 14:43