>>>>>>>>SUITE
<<<<<<<<<RETOUR VERS LA PREMIÈRE DE COUVERTURE
» Retour Incipit de Terres de femmes
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.
Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.
Difficile à lire? Voir un autre code.
| lun. | mar. | mer. | jeu. | ven. | sam. | dim. |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
| 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 |
| 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 |
| 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 |
| 29 | 30 |
Quelle belle lumière, quelle belle composition spiralée : ce tableau est magique, il fait tant de silence ...
Même les noirs sont doux comme une caresse.
Quelle plénitude...
Regarder avec tout son silence et devenir un peu de cette flamme vacillante dans le mystère de ce regard.
Nostalgie ?
J'aurais écrit : attente ou tendresse... ou silence. Le mot silence en italien doit être très beau, aussi...
Rédigé par : Christiane | 18 décembre 2008 à 20:20
"La nostalgie la tue
Elle rit à peine "
...
Pourquoi ?
Je ne ressens aucune vague de tristesse ici.
La flamme éclaire un regard attentif et serein; presque confiant.
Ou alors, "Je ne sais pas"...
Rédigé par : alistrid | 19 décembre 2008 à 10:32
Sein serré de l'enfance
Quelle émouvante évocation du passage...
Merci
Rédigé par : johal | 19 décembre 2008 à 10:34
Alistrid, le sourire n'est pas aussi serein que cela. Si tu regardes bien (en agrandissant l'image), tu peux voir que les lèvres sont serrées, un peu, pincées, un peu. Il y a là comme l'esquisse d'un regret, celui de quelque chose qui a été et qui, peut-être, ne se reproduira plus.
La femme à sa fenêtre est une image archétypale de l'attente. Le désir est suggéré par une série de signes : le sein gonflé, symbole d’Eros ; par les « putti » qui ornent le bas-relief sous la fenêtre et regardent dans la même direction que la jeune fille ; la chandelle, dont la flamme en même temps qu'elle éclaire, se consume, tout comme le désir.
Au-delà de cette interprétation, on peut imaginer que la nostalgie provient de ce « passage », moment attendu mais sur lequel, une fois franchi le seuil, il est impossible de revenir. Difficile aussi de ne pas mettre en parallèle une autre toile de Gerrit Dou, peinte à la même époque (1661), La Vieille Femme à la chandelle (Wallraff-Richartz Museum, Cologne). L'une éclaire l'autre.
Rédigé par : Angèle Paoli | 19 décembre 2008 à 12:49
Chère Angèle, mon regard est surtout attiré par le rideau qui pourrait être cramoisi. Je peux imaginer que les deux hommes, de leur diligence, ont espéré, ou craint, une telle apparition.
"Du moins, pour moi, je n'ai jamais pu voir une fenêtre, - éclairée la nuit -, dans une ville couchée, par laquelle je passais, - sans accrocher à ce cadre de lumière un monde de pensées [...]"
(Barbey d'Aurevilly, "Le rideau Cramoisi" dans Les Diaboliques).
Rédigé par : Emilie Delivré | 19 décembre 2008 à 23:12
Molto buone queste traduzioni, cara Angèle, mancavo da tempo ma ora sono tornata e sarò più assidua anche qui da te.
Un grande abbraccio
r.
Rédigé par : rita r.florit | 19 décembre 2008 à 23:13
=>Émilie, ton choix du "rideau cramoisi" est judicieux. Je n'y avais pas songé ! Ici, pourtant, nous ne sommes qu'aux prémices qui président à la terrible aventure autour de laquelle va s’enrouler le Rideau Cramoisi.
=>Stregamia, grazie a te per la tua visita express ! Mi fa tanto piacere ! Ti aspetto !
Rédigé par : Angèle Paoli | 21 décembre 2008 à 12:13