<BR>Fabio Scotto, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid, VI<BR><BR>

Jacob Isaacksz VAN RUISDAEL,
Chemin à travers champs de blé dans le Zuiderzee, v. 1660-1662
Huile sur toile, 44,8 x 54,6 cm
Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid
Tous droits réservés

JACOB ISAACKSZ VAN RUISDAEL, CAMINO ENTRE CAMPOS DE TRIGO CERCA DEL ZUIDER ZEE, 1660-1662

Due sentieri s’incontrano
nella piana che sale
Sole che filtra
tra le nubi
Lontani
una casa
un mulino
una cattedrale
Mucche al pascolo
un viandante
un cane
Il grigio minaccia l’azzurro
Chissà dov’è
Lo Zuider Zee…

Fabio Scotto, « Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid », Bocca segreta, Poesie 2004-2007, Bagno a Ripoli (Firenze), Passigli Poesia, 2008, p. 48.

JACOB ISAACKSZ VAN RUISDAEL, CHEMIN À TRAVERS CHAMPS DE BLÉ DANS LE ZUIDERZEE, 1660-1662

Deux sentiers se rejoignent
dans la plaine qui monte
Soleil qui filtre
entre les nuages
Au loin
une maison
un moulin
une cathédrale
Des vaches en pâture
un vagabond
un chien
Le gris menace l’azur
Qui sait où c’est
le Zuiderzee…

Traduction inédite d’Angèle Paoli

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septembre 2025

Commentaires

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Que c'est agréable cette nouvelle netteté des tableaux, un peu agrandis aussi. Merci Yves.
Ce tableau est lumineux, les écritures aussi.
On se repose chez vous de tout le bruit et de la laideur de la vie. De votre île de calme beauté nous viennent ces petits miracles ; ces tableaux, ces poèmes, ces regards, ces livres.
Je respire bien chez vous et la vie en devient silence et raffinement.
Je pars au musée Jacquemart-André contempler les Van Dyck. Nous serons donc en osmose de regards et de bonheur...

Rédigé par : Christiane | 20 décembre 2008 à 09:45

Christiane, ces tableaux me renvoient à un univers que j'ai mis du temps à reconnaître et à faire mien. C'est par la peinture, et notamment la peinture hollandaise, que je suis parvenue à faire la symbiose entre le Nord et le Sud. Et à aimer les terres de là-bas, infiniment. Je remercie Fabio, de la possibilité qu'il m'a offerte de rendre compte de cette tendresse, qui est aussi la sienne.

Rédigé par : Angèle Paoli | 21 décembre 2008 à 12:20

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